Une filière à construire
Partout en France, les terres souffrent d’un manque de cultures alternatives au blé et au maïs qui finissent par épuiser les sols. Nos producteurs partenaires l’ont bien compris et ont la volonté de diversifier leurs cultures, en s’orientant vers des cultures plus rares et/ou abandonnées. C’est le cas de la féverole, autrefois couramment cultivée pour enrichir naturellement les sols en azote. A l’époque la féverole nourrissait les chevaux de trait dans les fermes. Mais une fois les tracteurs arrivés, le principal débouché de cette culture a disparu… Chez Graine de choc, nous avons l’ambition de redynamiser la filière féverole en lui offrant un débouché rémunérateur : l’alimentation humaine ! Démocratiser sa consommation grâce à la création de recettes gourmandes et saines, c’est encourager les agriculteurs à la cultiver de nouveau. Et c’est aussi nourrir la planète de manière durable et faire bénéficier le consommateur de tous ses atouts nutritionnels.
3 bonnes raisons de cultiver la féverole
La féverole nourrit la terre
Pour pousser correctement, les plantes ont besoin d’azote. Très souvent, on apporte des engrais azotés aux cultures pour assurer les bonnes récoltes. La fabrication de ces engrais de synthèse est très énergivore et est à l’origine de gaz acidifiant et gaz à effet de serre. La féverole est capable d’utiliser l’azote de l’air pour pousser en le rendant “disponible” pour les végétaux. De ce fait elle enrichira la terre en azote, qui profitera à la culture suivante. D’où son intérêt dans la rotation des cultures.
La féverole est une plante mellifère
La féverole est très appréciée par les abeilles. Elle a en plus l’avantage d’être en fleurs entre 15 mai et le 15 juin, période critique pour les abeilles qui n’ont déjà plus grand chose à butiner à ce moment de l’année.
La féverole est peu consommatrice d'eau
La féverole n’est pas une grande consommatrice d’eau (10 fois moins que l’élevage bovin). Cela permet également de valoriser des terres en déficit hydriques.