Interview / Portrait

Graine de choc : Bonjour Édouard, pouvez-vous vous présenter ?
Édouard : Bonjour, je m’appelle Édouard Chevallier et je suis agriculteur dans la Somme, à Esmery Hallon où je cultive différentes céréales et légumineuses. Je suis également dirigeant de la Grange à Grains, petite entreprise qui propose des produits de la ferme, tels que les lentilles vertes picardes issues de notre production.
Graine de choc : Quelles espèces cultivez-vous ?
Édouard : J’ai une agriculture très diversifiée, puisque nous vendons directement les produits de la ferme. Cela nous permet de cultiver plusieurs types de céréales et légumineuses notamment des pois chiches et des haricots secs depuis cette année en plus des lentilles picardes que nous produisions déjà.
Graine de choc : Quelles surfaces de féveroles avez-vous ?
Édouard : Je cultive 2,5 hectares de féveroles. Je les intègre dans ma rotation culturale ce qui me permet d’assurer une bonne fertilité des sols.
Graine de choc : Comment cultivez-vous vos féveroles ?
Édouard : Mes cultures de féveroles sont conduites en agriculture biologique. En effet, mes parcelles consacrées à cette espèce sont certifiées Biologiques. La féverole est une culture mellifère, c’est-à-dire qu’elle produit de bonnes quantités de nectar et de pollen accessibles par les abeilles. Dans cette optique, j’intègre des ruches, grâce à une coopérative, juste à côté de mes champs de féveroles, au moment où elles sont en fleurs. Le but est de faire profiter aux abeilles du nectar des fleurs de féveroles, et permettre la pollinisation. Cela a un bon impact environnemental, ça favorise la biodiversité du milieu, et cela permet également de faire augmenter les rendements.
Graine de choc : Êtes-vous satisfait de travailler avec nous ?
Édouard : Oui, je suis content de travailler avec une entreprise engagée dans le développement de la filière de féveroles. Vous offrez un débouché rémunérateur à mes cultures, avec des prix 1.5 fois au-dessus du marché. La féverole ayant un rendement très variable, je suis assuré d’avoir une bonne rémunération même si ma production est faible.
Graine de choc : Que pensez-vous de notre projet ?
Édouard : C’est un beau projet, avec un bon avenir. Je vous soutien et vais suivre de près votre évolution.