Interview / Portrait

Graine de choc : Bonjour Thomas, pourquoi être devenu agriculteur ?
Thomas : Bonjour, pour moi devenir agriculteur était tout vu ! Je suis la 5ème génération qui reprend cette ferme, et j’en suis fier. Cette passion de l’agriculture, c’est quelque chose qui se transmet de génération en génération.
Graine de choc : Racontez-nous votre métier
Thomas : Je suis cultivateur. Je suis également multiplicateur de semences ; je suis d’ailleurs devenu président en fin d’année 2018 de la FNAMS, la Fédération Nationale des Agriculteurs Multiplicateur de Semences, une organisation professionnelle agricole spécialisée dans la multiplication des semences (NDLR : la semence est une graine que l’on sème ou toute partie de végétal que l’on met en terre pour la reproduction).
Graine de choc : Quelles sont les conditions pour devenir multiplicateur de semences ?
Thomas : Pour devenir multiplicateurs de semences, il n’y a pas de conditions particulières, il suffit d’être rigoureux et bon techniquement dans son travail.
Graine de choc : Quelles espèces cultivez-vous ?
Thomas : Je cultive des céréales comme le blé, l’avoine et le maïs, mais aussi des légumineuses comme la luzerne, le trèfle violet, le trèfle incarna, et également la féverole. Je produis également des semences de légumineuses fourragères graminées, de fourragères céréaliers et protéagineux.
Graine de choc : Combien d’hectares de féverole cultivez-vous & depuis combien de temps ?
Thomas : J’en ai 11 hectares, alors que je n’en cultivais pas ! J’ai été averti de votre appel d’offre par la coopérative Agora, auquel j’ai répondu positivement. A cette époque les féveroles sont en fleurs, les champs sont magnifiques.
Graine de choc : Pourquoi avez-vous décidé de vous convertir en Bio ?
Thomas : J’avais besoin de nouveaux challenges, d’aller chercher des marchés avec de la valeur ajoutée. Je ressens une lassitude concernant l’utilisation de produits phytopharmaceutiques de synthèses car il n’y a rien de bien nouveaux là-dedans.
Graine de choc : Pourquoi avoir signé un contrat avec nous ?
Thomas : Le contrat que vous avez réalisé suit un cahier des charges strictes, et je suis rémunéré à juste prix, au-delà des prix du marché même ! J’affectionne cette démarche bien évidemment, puisque vous apporter un débouché rémunérateur à mes cultures de féveroles ! Je soutiens de plus votre projet qui me paraît très prometteur.